mercredi 15 février 2017

Wang Ramirez

"Everyness" 2016  Une production avec 5 danseurs aux parcours éclectiques, une musique originale de Schallbauer et une scénographie de la designer française plusieurs fois primée Constance Guisset. Everyness: un néologisme qui ouvre sur l’universel, à partir de nos rêves d’amour qui aiment à s’envoler, mais chutent à la rencontre du réel. Everyness éclaire les relations entre amoureux et ceux qui désirent l’être, par changements de partenaires et autres soubresauts émotionnels. Dans chaque tableau, les cinq citoyens expriment leurs différences en matière d’énergie, de style, de morphologie. Cet ensemble est encadré par deux séquences d’envol, l’une près du sol, l’autre résolument aérienne, alors en contact avec le sixième personnage: une sphère blanche et presque transparente. L’œuvre de la plasticienne et scénographe Constance Guisset se trouve en transformation permanente et incarne la plénitude autant que l’épuisement. Son système de sonorisation lui confère une voix singulière qui s’élève au contact physique avec les danseurs.  La sculpture molle emplit et désemplit, vrille ou pendule grâce à l’art du gréage, ici réinventé par le spécialiste berlinois Kai Gaedtke. Ce magicien des filins était déjà à l’œuvre dans "Borderline", pièce à succès, accueillie trois fois par le Théâtre de la Ville.  Une géométrie dépouillée apporte à l’espace scénique dEveryness’ une clarté maximale et la puissance d’un palais asiatique. Entre le deus-ex-machina du théâtre grec et les danses urbaines, Wang et Ramirez définissent une nouvelle réalité du corps chorégraphique selon le vocabulaire des danseurs, et permettent la création d’un style libéré de l’emprise du sol.
Regardez: https://youtu.be/EN7U781ZsKk
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Emmanuel.

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