samedi 4 février 2012

Derrière le rideau - L’Esthétique Photomaton

Lorsque les premières cabines de photomaton furent installées à Paris en 1928, les surréalistes en firent un usage intensif et compulsif. En quelques minutes, et pour une somme modique, la machine leur offrait, dans le domaine du portrait, une expérience similaire à celle de l’écriture automatique. Depuis, des générations d’artistes ont été fascinées par le principe du photomaton. De Andy Warhol à Arnulf Rainer, en passant par Thomas Ruff, Cindy Sherman, ou Gillian Wearing, ils sont nombreux à s’être emparés du photomaton pour jouer avec leur identité, raconter des histoires, ou faire des mondes. C'est la première étude consacrée à l’esthétique du photomaton, divisée en six grandes sections thématiques : la cabine, l’automatisme, le principe de la bande, qui suis-je?, qui es-tu?, qui sommes-nous?. Pourvoyeur des portraits normalisés légaux, il est en effet l’outil idéal de l’introspection et offre une réflexion sur autrui, individuellement ou en groupe. En réunissant plus de 600 oeuvres réalisées sur différents médium (photographies, huiles sur toile, lithographies et vidéos) par une soixantaine d’artistes internationaux, l’exposition révèle l’influence du photomaton au sein du milieu artistique depuis sa création jusqu’à nos jours.
A voir au Musée de l'Elysée de Lausanne en Suisse, du 17 février au 20 mai 2012
Je vous ai mis le site


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Emmanuel.

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