"Italie, Piazza Armerina": comme l'une des villes invisibles d'Italo Calvino, un non-endroit. Une ville qui, à cause de son nom, est encore souvent prise par la plupart des Italiens pour une place (c'est ce que « piazza » signifie). Un village au cœur de la Sicile condamné par ce patronyme cruel à rester dans les limbes, à connaître une crise identitaire chronique. Pour lequel se surajoutent tous les problèmes de chaque village de l'île : le chômage, le déclin, la sensation d'avoir été laissé derrière par le reste du pays, et le fatalisme qui en découle. Tout cela contribue à créer un sentiment de détresse généralisé plus important pour les gens de Piazza que dans le reste de la Sicile : nous voyons sur les visages de ces Piazzesi lesquels d'entre eux si sont définitivement laissés aller, au point parfois de perdre la raison. Des visages qui semblent demander, plutôt que de l'aide, d'être simplement reconnus comme humains . Mario Noto
Je vous ai mis un lien sur ce livre
vendredi 30 novembre 2012
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très beau texte et les photos son criantes d'humanité
RépondreSupprimerOui, cette série est splendide.
RépondreSupprimerEmmanuel
Ces photos sont de violentes claques !
RépondreSupprimerC'est impressionnant.
Marilo
Oui, vous avez raison, elles seont très belles.
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