
mardi 3 février 2009
Stanislas Merhar
Un jour, son jeune père s'est pendu à un vieil arbre. C'était il y a vingt ans. La vie de Stanislas Merhar, qui était un pianiste à fleur de peau, s'est alors arrêtée. Depuis, le fils a jeté ses partitions de Chopin, s'est essayé à la dorure sur bois, à la fabrication de maries-louises, à l'aquarelle, et il se survit en faisant l'acteur. Le césar 1998 du meilleur espoir n'en finit pas de cacher son désespoir sous des noms d'emprunt. Il s'applique à ne rien montrer du mépris qu'il dit avoir de lui-même devant les caméras des plus grands réalisateurs. J’ai adoré ses mots tendus, fragiles et pudiques. A la recherche de son père Slovène, Bogdan Merhar, meurtri par la vie qui fit des séjours dans un hôpital psychiatrique où Stanislas a été interné à son tour pendant quelques semaines. Ce livre poignant est peut être le moyen qu’il a trouvé pour en faire le deuil et d’être libre.

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Emmanuel.
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