lundi 30 avril 2012

Palais de Tokyo

Suffit !
De retour du Palais de Tokyo, bâtiment consacré à l'art moderne et contemporain…  
Il me semble quand on décide de créer un lieu comme cela, le premier parti pris est de faire appel à un architecte qui signe une enveloppe qui fera date dans son époque. .. Mission confiée à Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal sous le regard de Jean de Loisy à la tête du lieu. Résultat: 15000 m2 de gravats entre une visite proche de la maison de la culture des années 1970, où Jean-Michel Alberola  côtoie des fonds de bennes à ordures, Ulla von Brandenburgde à côté de Tchernobyl,  les débris d'astronef de Peter Buggenhout au milieu des câbles qui pendent des poutres IPM.  Les fenêtres transformées en BD par Christian Marclay surplombent les sacs de ciment… Et les œuvres d' Antoni Muntadas sont au fond des puits des mines d'une cité perdue dans la jungle, avec cris d'un pauvre ménate emprisonné dans une tente opaque en supplément…Rasés les vestiges Le Corbusier détruits de ce qui restait de  Mallet-Stevens… Restent encore les portes en bronze du ferronnier Szabo, mais pour combien de temps? Tout cela me semble terriblement daté, plein d'une fausse provocation et d'une désinvolture vis-à-vis du public qui n'existe plus qu'à Paris…. Ce n'est pas là que vous serez surpris, émerveillés et émus. Heureusement, il y a les Fracs de province qui donnent de très belles leçons d'Art contemporain aux Parisiens et qui eux,  respectent les artistes et les visiteurs.
Je vous ai mis le site








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2 commentaires:

  1. Enfin, une critique constructive et intelligente.
    Nadia

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  2. Merci Nadia, je trouve que peu de gens disent, écrivent ce qu'ils pensent vraiment. La peur... C'est dommage. Et dans ce cas précis, il faut dénoncer cette chapelle parisienne faite de copinage que je trouve inadmissible. Emmanuel.

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Emmanuel.

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