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- Ecoute, j’ai beaucoup pensé à toi et à moi, oh maintenant ça n’a plus d’importance, ce n’est pas de ta faute, c’est pas de la mienne non plus. C’est peut-être comme ça. On est seul, on reste seul, moi je veux bien. Pourtant je m’disais, ce qui compte c’est vouloir, vouloir quelque chose à tout prix. Par exemple si on veut le bonheur, et bien vouloir le bonheur, c’est déjà un peu le bonheur. Avant de te retrouver, j’voulais rien, et maintenant, maintenant je te comprends : tu as raison, c’est beau de vivre
- Tu dois penser que j’ai tort de ne pas me jeter dans tes bras en disant merci.
- Je crierai au miracle.
- Il viendra peut-être… Ecoute Roland, nous ne sommes plus des enfants, restons bons amis. Il ne faut rien brusquer, rien précipiter. Tu comprends, tu as vécu d’une façon, moi d’une autre et c’est difficile.
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Dialogues du film "Lola" de Jacques Demy, 1961
Je vous ai mis un lien
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Emmanuel.
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