Les photographies énigmatiques de Paul Thorel portent en elles les traces de l’une des innovations technologiques les plus influentes du XXe siècle, la télévision. Mais c’est plus précisément l’image brouillée, la neige cathodique ou les distorsions accidentelles que causait la mauvaise réception du signal audiovisuel sur l’écran de télévision familial qui ont (dé)formé le regard de l’artiste. Ce rapport fasciné à l’altération de l’image va le conduire à être l’un des tous premiers artistes européens à explorer les technologies digitales dans le champ de la photographie dès le début des années 1980. Une autre composante s’impose dans toutes ses œuvres : la figure humaine. Qu’il s’agisse d’un visage ou d’un corps, la présence humaine semble traverser les représentations les plus abstraites au premier abord. L’image photographique, entre affleurement et dissolution, semble agir comme un mantra, berçant notre regard dans une sorte de stase visuelle. A voir à la Maison Européenne de la Photographie de Paris, jusqu'au 26 août 2012
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Emmanuel.
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