Dès le 5 avril, le Gouvernement de Défense Nationale (le
gouvernement parisien décrété par la Commune) avait décidé que trois otages
seraient fusillés pour un communard exécuté. Jusqu’à lors, on avait certes
pris des otages, mais aucun n’avait été fusillé. Face aux exécutions sommaires
pratiquées en nombre par les Versaillais, l’atrocité que constitue le meurtre
d’otages gagne l’autre camp. Lorsque les Versaillais parviennent à prendre les
barricades des rues Soufflot et Gay-Lussac, ils exécutent leurs prisonniers.
L’archevêque de Paris, Monseigneur Darboy, le curé de la Madeleine, l’abbé Deguerry, trois Jésuites, le président de la Cour d’appel de Paris
Louis-Bernard Bonjean, étaient des otages très symboliques de la Commune,
retenus à la prison de la Grande Roquette. En représailles, le 24 mai à huit
heures du soir, ils sont passés par les armes dans la cour de la prison, comme
le montre ce tableau de T. Harreguy peint la même année .
mardi 29 octobre 2013
T. Harreguy
"La Commune, exécution des otages à la prison de la Roquette, le 24 mai 1871 à 8 heures du soir". 1871. Huile sur toile.
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