"LIBERTY A universal Chronology of Black Protest" 2016 L’histoire des relations entre les sociétés africaines et les puissances occidentales a très tôt été marquée par des privations des libertés fondamentales des populations du continent. Celles-ci trouvaient leur justification dans le besoin éprouvé par les puissances dominatrices d’imposer des systèmes leur permettant de légitimer et d’organiser diverses formes d’exploitation du continent et de ses richesses. La destinée des sociétés africaines et subséquemment, celle de la diaspora, s’en est trouvé altérée a jamais. En effet, durant toute l’ère débutant par la traite négrière, et se poursuivant par la période coloniale, puis par les indépendances sur le Continent et l’émancipation en Amérique, les peuples noirs du continent et de la diaspora, se sont retrouvées dans la nécessité de tenter de restaurer et préserver ce qui leur avait été arraché : leurs libertés. Partant de ce constat, il n’est pas superflu d’énoncer le concept de protestation Noire pour évoquer une chronologie des mouvements d’affirmation, de contestation et de revendication initiées pour la cause de la dignité, de la liberté des noirs, à travers le monde.Liberty évoque, interprète et juxtapose des moments marquant de cette protestation Noire certes différenciés par le temps, la géographie ou l’ampleur, pour souligner ce qui permet pourtant de les placer dans une même chronologie, celle d’une quête éperdue d’une liberté bafouée. Les dates marquantes ne manquent pas; l’histoire de la protestation Noire est riche, qu’il s’agisse de révoltes d’esclaves, de marches pour l’émancipation ou contre l’Apartheid, de mouvements pour les indépendances, ou encore contre des violences policières. Pourtant, très peu pensent à faire un parallèle entre la chronologie des mouvements de protestation sur le continent et celle de mouvements similaires ayant été initiés au sein des diasporas à des périodes concomitantes… J’ai souhaité m’interroger sur cet aspect, en essayant d’avoir une lecture plus universelle de l’histoire de la protestation Noire, afin de construire des passerelles permettant de mieux comprendre la question. L’approche prend ici une dimension allégorique, notamment par le placement d’éléments symboliques, empruntés au langage floral. Le ton de Liberty n’est pas celui de la lamentation, mais plutôt celui du recueillement, de la solennité et de la célébration d’une quête ineffable d’une liberté trop souvent bafouée. La série est en cours de finalisation
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