dimanche 21 mai 2017

Philippe Geslin

Dire la continuité des mondes. Rechercher dans les moindres détails les attitudes intactes du passé. Celles décrites par nos aînés. Celles de nos rêves de gosses. En ethnologue, je sais que cette collecte est vaine ou presque. Et pourtant chacun de mes périples est un recommencement, un quasi entêtement. Prendre le temps, en vagabond sensible, curieux et exigeant. Déplier les territoires des êtres et des choses, en révéler les coulisses, en restituer le sensible et l’anodin. Là où je pars, en Tanzanie, entre le Rift et le Kilimandjaro, au cœur de la savane vivent les Massaï. Peuple mille fois décrit, qualifié. Peuple d’éleveurs. Hommes libres. Ils parcourent la brousse au rythme de leurs troupeaux, à celui des points d’eau. On touche du doigt un mythe. L’impression de « rencontrer l’Afrique ». Le rêve a fait long feu, depuis longtemps déjà. Leurs longues silhouettes rouges font les délices des médias et du papier glacé. Les « Safari » ne seraient pas complets sans la visite éclair dans le village Massaï. Mise en scène. Le mythe au bout de l’objectif. Les animaux « sauvages » sont protégés, des terres confisquées et ces peuples sédentarisés. Loin des circuits touristiques se vivent les rituels, et celui, essentiel, qui permet aux jeunes Massaï de devenir Guerrier…Philippe Geslin
Je vous ai mis son site















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Emmanuel.

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