jeudi 14 décembre 2017

Joana Choumali

"Hââbré, the last generation" La scarification consiste à inciser superficiellement la peau. Sous la pression de la religion et du gouvernement, mais aussi en raison du mode de vie urbain et de l’introduction de l’habillement dans les villages tribaux, cette pratique tend à disparaître. De nos jours, seules les personnes âgées arborent encore sur leur visage ces empreintes du passé. À Abidjan, ils forment la dernière génération des "hââbré"  le mot kô pour écriture et scarification. Ce qui jadis était la norme et traduisait un rang social élevé a fait d’eux des "exclus". J’ai d’ailleurs eu du mal, parfois, à trouver des modèles. Je les ai photographiés tôt le matin ou le dimanche, chacun posant de face et de dos et éclairé de la même façon, sur un fond neutre. Dans un continent tiraillé entre son passé et son avenir, et plus particulièrement en Côte d’Ivoire, où, depuis la crise de 2010-2011, se pose plus que jamais la question de l’identité, il me paraît essentiel de ne pas oublier ces derniers témoins de l’Afrique d’autrefois. Joana Choumali
Je vous ai mis le site




















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